Entre ville et campagne, notre commune a le privilège de bénéficier d'espaces verts importants, qui participent à la qualité du cadre de vie.
Le Parc de la ville vous accueil du 8h à 21h30 toute l'année. Vous y trouverez des jeux pour enfants de 3 à 12 ans, un terrain de pétanque et de vastes pelouses pour le jeu. Les chiens et engins à moteur y sont interdits.
Pour un fleurissement durable
Depuis le printemps 2014, les services techniques municipaux mettent en place un plan de fleurissement durable. Les amssifs ont été redessinés pour accueillir des vivaces et des arbustes, ainsi que des bulbes d'été (lys, glaïeul, ail...).
Ces espèces demandent moins d'eau et ont une durée de vie supérieure à un an. Ce changement non négligeable, plus respectueux de l'environnement, se fait en plusieurs étapes, avec formation des agents en charge des espaces verts.
La gestion différenciée des espaces verts
La gestion différenciée est une façon de gérer les espaces verts en milieu urbain qui consiste à ne pas appliquer à tous les espaces la même intensité ni la même nature de soins.
Selon cette approche, il est inutile, voire écologiquement non pertinent de, par exemple, tondre systématiquement et souvent toutes les surfaces enherbées, ce qui conduit à n'obtenir qu'un même milieu (pelouse rase), presque mono spécifique, c'est-à-dire banal et très appauvri en biodiversité, ne développant que peu de services écologiques, peu utile pour la faune, hormis pour quelques espèces invasives.
La gestion différenciée, proposera que certains espaces moins fréquentés, soient laissés à eux-mêmes, fauchés une à deux fois par an sur certaines parties afin d'y conserver des « refuges » pour la biodiversité et une plus grande diversité de paysages, alors que d'autres seront intensivement tondus en raison de leurs fonctions.
Cette logique s'accompagne au Plessis-Pâté de la suppression de l'usage des pesticides et désherbants.
Les avantages sont multiples :
- Rationaliser la gestion des espaces verts en y affectant les ressources nécessaires ;
- Améliorer la qualité de vie et d'usage en diversifiant l’offre et la qualité paysagère
- Restaurer, préserver et gérer la biodiversité, en limitant l'artificialisation, les pollutions (engrais, ,pesticides, pollution et ou mortalité de la faune induite par les engins), en limitant le dérangement et en favorisant la diversification des milieux et des espèces, ainsi que l'expression des processus naturels d'entretien et de cicatrisation de la biodiversité. C'est un moyen de développer les services éco systémiques et les aménités offerts par les espaces verts ou milieux semi-naturels.
- pédagogie à l'environnement ; le travail des jardiniers municipaux ou privés au service des collectivités est aussi un modèle, voire un support à l'écocitoyenneté pour le public qui les voit travailler ou parle avec eux.
Cette gestion peut bénéficier au réseau écologique, parfois dénommé trame verte où la faune naturelle sera alors considérée comme un auxiliaire de gestion qu'on cherche à faire circuler sur les espaces. Dans un contexte souvent très artificiel, le gestionnaire veille aussi à limiter l'expansion d'espèces invasives ou envahissantes.
Bien entendu, tous les espaces verts ne sont pas gérés de la même manière. Il existe des espaces ornementaux ou récréatifs qui conservent une gestion plus régulière (tontes systématiques, fleurs décoratives). Ces espaces sont tout de même non traités chimiquement pour la préservation de la santé humaine et la qualité des eaux souterraines et de la rivière.
Souvenez-vous qu’il n’y a pas de « mauvaises herbes » !
La nature a ses droits et est tout aussi légitime que l’Homme à exister. De plus, l’Homme est lié à elle et la faire disparaitre c’est nous condamner nous-mêmes. Enfin, la nature doit pouvoir exister partout et pas seulement dans des « réserves », réapprendre à vivre avec elle passe aussi par l’acceptation de sa présence dans notre quotidien.
Espace vert ordinaire
Espace vert écologique
Le 20 novembre 2013, lors du salon des maires, la Commune du Plessis-Pâté s’est vue remettre le diplôme de la troisième feuille du trèfle Phyt’Eaux Cités. Cette distinction vient récompenser la participation de la Ville au programme d’actions pour limiter l’emploi des produits phytosanitaires qui polluent les bassins de la Seine, l’Orge et l’Yvette.
